#LUXURYBAG : Louis Vuitton Pochette Metis, revue & avis

Histoire :
Le sac est apparu en magasin début 2013 mais il a mis un peu de temps à devenir un iconique et il fait désormais partie de la collection permanente de Vuitton. Le nom « Metis » fait référence à la fille des titants grecs Océan et Tethys. Cela signifie sagesse ou ruse en grec ancien, ce qui rappelle son côté multifonctionnel.

Acheté où et combien ?
J’ai acheté la pochette Métis en toile monogramme sur le site Louis Vuitton, pendant le confinement. Ce n’était pas évident de mettre la main dessus car il fallait rafraichir le site toutes les 5 minutes en espérant en mettre un dans son panier et surtout être la première à le payer. Mais en une journée c’était bouclé ! Désormais il est constamment disponible sur le site et j’imagine assez facile à acheter en boutique aussi (ce qui n’était pas le cas avant le confinement, comme pour la Multipochette ou le PalmSprings Mini il y avait des listes d’attente interminables.) Ce sac coutaît plus ou moins 1300€ lors de sa sortie, je l’ai personnellement payé 1430€ en avril dernier et il est actuellement passé à 1500€.

Praticité et description ?
C’est un sac qui peut se porter en bandoulière, à l’épaule ou à la main. La bandoulière en toile monogramme est très jolie et solide, elle peut bien évidemment se régler en fonction de votre taille ou se détacher complètement du sac. Le sac dispose aussi d’une petite poignée sur le dessus, qui est en cuir clair et se patine/salit assez vite (vous pouvez y enrouler un foulard ou un Twilly pour la préserver). Le fermoir doré est assez simple d’utilisation, il suffit de le pincer des 2 côtés pour qu’il s’ouvre et de clipser les 2 parties l’une contre l’autre pour le fermer. A l’intérieur du sac se trouvent 3 poches : la première, la plus petite qui est à soufflet, dans laquelle on peut glisser son portable, des lunettes ou un porte monnaie assez fin. La seconde est la plus grande car elle est plus large. Et la dernière est une poche plaquée qui ne peut rien accueillir de plus que des papiers de voiture, un passeport ou un carnet de chèques. Il y a une petite poche plaquée à l’arrière, qui ferme avec un zip, où vous pouvez facilement glisser votre portable sans avoir à ouvrir entièrement le sac. Sur le papier, je trouve qu’il avait l’air spacieux mais qu’on n’arrive pas assez à utiliser l’espace existant puisqu’il faudrait « empiler » les éléments sur la hauteur ce qui n’est pas pratique.

Rapport qualité/prix ?
Alors évidemment pour un sac majoritairement en toile, c’est un coût assez élevé, toutefois la toile monogramme est bien plus solide qu’un cuir lisse. Donc vous payez le savoir-faire de la maison Vuitton, la marque, mais pas forcément le prestige de la matière première. D’ailleurs, les sacs LV sont parmi les moins chers des marques de luxe et prennent pas mal de valeur, surtout si c’est un it-bag très demandé. Si vous lorgnez sur un modèle Louis Vuitton, n’hésitez jamais à l’acheter, car les prix augmentent de 50 à 100€ chaque année et le sac, même utilisé, prendra de la valeur ou n’en perdra pas. Pour exemple, j’ai acheté mon Neverfull MM en 2008 pour 435€, le sac en vaut aujourd’hui plus de 1100€ neuf !

Avis général ?
C’est un sac iconique, qui a fait ses preuves, facile à porter grâce à sa bandoulière et son look de mignon petit cartable. Le monogramme marron n’est pour moi pas le coloris que j’accorde le plus facilement à mes tenues, mais ça reste un classique. Globalement, je pensais que j’allais le trouver plus pratique que le petit sac à dos Palmsprings, mais je suis un chouïa déçue car je n’y mets pas tant d’effets personnels que dans mon Gucci Marmont par exemple.